Castlevania, l’adaptation du jeu vidéo par Netflix

Critique de Castlevania

Adaptée d’un jeu vidéo plus que célèbre internationalement, c’était un pari osé pour la plateforme de vidéo en ligne, Netflix. Et pourtant, c’est un pari gagné ! J’ai beaucoup aimé Castlevania et je vais vous expliquer pourquoi.

La première saison de Castlevania est très frustrante car elle n’est composée que de 4 épisodes de 20 minutes ! Seulement ! Autant dire qu’on en veut encore et qu’on a l’impression d’en avoir eu qu’une bouchée. Cette première saison est clairement un avant-goût du potentiel scénaristique lorsqu’on connaît un minimum les jeux-vidéos de la saga, qui en passant sont excellents.

Soyez rassurés, la saison 2 contient 8 épisodes ! De quoi nous donnez un peu plus de substance et surtout nous permettre de nous attacher aux personnages. Et c’est là, le second point faible de cette série. Il y a tellement peu d’épisodes à nous mettre sous la dent, trop peu de moment passé avec Trevor, Sypha ou encore Alucard pour qu’on ait le temps de s’attacher à eux.

Mis à part ces saisons et épisodes courts, les décors (villages, forêt, églises,..) comme les personnages sont très bien réussis. Nous retrouvons le style d’animation japonais et cela me ravit ! Le tout est fidèle au jeu duquel il est adapté.  L’ambiance est sombre, sanguinolente, presque bestiale. Par ailleurs, les combats sont rondement menés : fluides et fidèles à la saga Castlevania avec les monstres et armes vus dans les jeux vidéos. Bref, un sans faute pour Netflix !

La série Castlevania est interdite aux moins de 16 ans et ce n’est pas pour du beurre, si vous voyez ce que je veux dire. Dès le premier épisode, le ton est donné : violence, sang, cruauté, et même, une critique salée de l’église. En débutant la série auprès de Dracula, nous avons différents points de vue : celui de Dracula (évidemment), celui de l’église, celui des personnes lambda. C’est très intéressant parce que nous savons pourquoi Dracula lance sa fureur sur le monde humain. Il souhaite faire justice lui-même et venger la mort de sa femme. Une histoire bouleversante et terriblement tragique. Ensuite nous avançons dans l’histoire du côté de Trevor Belmont et encore une fois, nous comprenons son point de vue et sa volonté d’arrêter Dracula. C’est très intéressant ! Vivement la suite !

Toutes les infos autour de la série

La série animée de Netflix se base sur le jeu vidéo japonais Castlevania III : Dracula’s Curse (Akumajôdensetsu, « La Légende du château du démon » en VO), sorti en 1989 sur la console Nintendo Entertainment System.

• Richard Armitage (Saga Le Hobbit, The Stranger,…) donne sa voix à Trevor Belmont ;
• James Callis (Battlestar Galactica, Le journal de Bridget Jones,  Bridget Jones: L’âge de raison,…) à Alucard  ;
• Alejandra Reynoso (Winx Club,…) à Sypha Belnades ;
• Graham McTavish (Outlander, Saga Le Hobbit, ) à Dracula ;

Bande-annonce de Castlevania

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