Année : 2013
Durée : 118 minutes
Réalisateur : Neil Jordan
Deux jeunes femmes vampires se réfugient dans un hôtel nommé le Byzantium. Pourquoi ? Elles détiennent de nombreux secrets notamment celui l’immortalité…
Byzantium, le film fantastique
Deux jeunes femmes arrivent dans une ville balnéaire du nom de Hastings. Seulement, elles ne sont pas comme tout le monde, elles sont vampires, ce qui ennuient une Confrérie secrète. Elles se réfugient dans une sorte d’hôtel appelé le Byzantium, grâce à Kevin (Tom Hollander). Pour suivre, Clara, la mère se prostitue. Quant à sa fille, Eleonor, elle ne supporte plus cette vie et décide de rédiger une histoire, la sienne et celle de sa mère. Elle ne va pas tarder à faire la rencontre de Frank, un jeune homme, pas comme les autres.
Alors qu’elles pensaient être à l’abri, des hommes appartenant à la Confrérie nommée la Fraternité apprennent où elles se logent. Leurs ennuis ne font que commencer.
Byzantium, la critique du film
J’avoue qu’au début je me suis demandée, WTF ?! L’histoire se dévoile de façon crescendo. Il faut prendre son temps et essayer de comprendre, se laisser transporter dans cette histoire peu banale. L’histoire qu’écrit Eleanor permet de mieux comprendre ce qu’il se passe, pourquoi elle est si froide, au sens propre comme au figuré. Je suis désolée, je ne me suis pas attachée à Clara, la mère, du coup je risque de ne pas beaucoup parler d’elle.
Tout d’abord, j’ai apprécié le fait que ces vampires n’aient pas de super pouvoirs, bien qu’ils en aient un, le fait d’être immortel. C’est à 10 000 km du film de vampire ultra connu.
J’ai beaucoup apprécié aussi le fait d’intégrer Frank, un humain pas comme les autres. Il est interprété par Caleb Landry Jones que vous avez pu voir dans Le Dernier Exorcisme, X-Men : Le Commencement, Antiviral. Il est solitaire et souffre comme Eleanor, ce qui permet leur rapprochement. C’est mignon, même si faut l’avouer elle n’est pas facilement à approcher, ni à supporter. Il aurait plus approfondir leur relation complexe selon moi.
Autre chose, j’aurai aimé qu’on en apprenne plus sur cette société secrète, la Fraternité, qui avait l’air très organisé et puissante. Dommage…
L’intrigue est bien menée, au travers de flash-back afin de raconter là où tout a commencé. Entre prostitution, orphelinat, fuite … Il y a du remue-ménage (mais pas autant que la bande d’annonce laisse le croire). Selon moi, c’est un des films à regarder au moins une fois, pour la beauté du paysage anglo-saxon, les actrices et acteurs vraiment bons, le rapprochement de Frank et d’Eleanor, pour l’histoire d’une mère qui tente de protéger sa fille face à une organisation secrète composée de vampire.
Toutes les infos sur Byzantium
Si vous n’avez pas vu ce film, vous vous demandez d’où vient le nom du film : Byzantium ? Il s’agit de l’auberge/hôtel où séjourne Eleanor et sa mère durant le film afin de se cacher.
Neil Jordan est habitué aux films de vampires puisque ce n’est pas son premier. Cette fois-ci, il se plonge dans l’histoire d’une mère et de sa fille, toutes deux vampires, incarnées par de belles actrices alors en pleine gloire. La mère, Clara interprétée par Gemma Arterton a joué dans Le Choc des Titans, Hansel et Gretel, Quantum of Solace, Prince of Persia : Les Sables du temps, etc.. Sa fille, Eleanor est incarnée par l’actrice irlandaise Saoirse Ronan (Lovely Bones, Les Âmes vagabondes, The Grand Budapest Hotel,…).
Ce film a été un échec commercial, un revers pour Neil Jordan, le réalisateur d’Entretien avec un vampire et le créateur de la série Les Borgias. En réalité, ce film a subi le rejet des gens qui avaient une overdose pour les vampires (trop de Twilight, tue les films de Vampires). Byzantium a permis cependant à Neil Jordan de recevoir le prix du meilleur réalisateur et à Saoirse Ronan, celui de la Meilleure actrice aux Irish Film and Television Awards 2014.
Voici la bande d’annonce de Byzantium en version française :
Ce film s’est planté pas parce que le public avait une overdose des films de vampires mais qu’il a une “overdose” du féminisme…
Les films de vampires continuent toujours de fasciner le monde mais les messages politiques, ça saoulent les gens.