Le week-end dernier, il fallait sortir son smoking ou sa plus belle robe de soirée pour aller se pavaner sur le red carpet. En effet, les mordus de cinéma (ou d’actu people) ont été gâtés avec la cérémonie des Césars 2014 le vendredi et celle des Oscars le dimanche. Gold’n Blog n’y était pas (et Dieu sait que j’aurais pu consoler ce cher Dicaprio repartant une nouvelle fois bredouille) mais vous fait part du palmarès avec en prime quelques avis.
Commençons d’abord par les Césars qui ont vu le triomphe de Guillaume Gallienne et de son film Les garçons et Guillaume, à table ! Meilleur film, meilleur premier film, meilleur acteur pour Guillaume Gallienne, meilleur réalisateur, … il a raflé les récompenses les plus prestigieuses. Aussi, pour ne pas mourir idiote et pour comprendre un peu mieux cet engouement autour du film, j’ai décidé de m’y coller et de regarder ce qui est apparemment le film de l’année.
Les garçons et Guillaume à table ! : la critique
OVNI. Voilà ce qui pourrait assez bien résumer le film. C’est loin d’être un mauvais film mais le moins que l’on puisse dire est qu’il est atypique. Pour résumer l’histoire, Guillaume voue depuis son plus jeune âge une admiration aux femmes et plus particulièrement à sa mère qui le fascine. Il se persuade alors qu’il est une fille et toute sa famille le croit alors homosexuel. Guillaume commence alors à se poser diverses questions autour de son orientation sexuelle.
L’aspect le plus frappant et le plus impressionnant tient au fait que Gallienne parvient à jouer à la fois son propre personnage mais aussi celui de sa mère avec une justesse incroyable. Son César du meilleur acteur est donc pleinement justifié. De mon avis, le réel problème réside dans le scénario. Si les premiers moments du film nous montrent bien la fascination de Guillaume pour les femmes, le film finit par tomber dans une sorte de fouillis. Si l’idée de départ est bonne et originale, cela me parait un peu faible pour baser un film entier dessus. Nous passons une heure trente dans la tête de ce garçon plutôt compliqué sans être conduit par des récits narratifs classiques (élément perturbateur, recherche d’une solution, résolution du problème, fin). Si cette originalité a du ravir les membres du jury, je suis restée sceptique en tant que spectatrice lambda., ne souhaitant pas décrypter un film mais simplement être divertie.
Mes chouchous du palmarès
Malgré la déception pour Django Unchained (nominé pour le César du meilleur film étranger), je me laisserais volontiers embarquée aux Etats-Unis par le film Alabama Monroe qui a remporté le prix (l’histoire d’une romance autour de la country). De même, le film Neuf mois ferme me tente assez. L’histoire de cette avocate enceinte d’une sorte de criminel me fait assez rire et je pense qu’Albert Dupontel et Sandrine Kiberlain ( César de la meilleure actrice pour ce rôle) doivent former un couple des plus atypiques. Et comment ne pas terminer ce palmarès par le sacre d’Adèle Exarchopoulos qui a obtenu le César du meilleur espoir féminin après nous avoir bluffé dans La vie d’Adèle. D’un naturel désarmant qui fait honneur à la réalisation ultra-réaliste d’Abdellatif Kechiche, Adèle était parfaite dans son rôle. Espérons seulement qu’elle saura nous impression dans d’autres rôles !
PS : Il ne s’agit là que de mon avis. Je serais très heureuse de recevoir le votre en commentaire et ce, même si vous ne partagez pas mon opinion. L’échange, y’a que ça de vrai !