47 Ronin, la critique du film de Carl Rinsch

47 Ronin, la critique du film de Carl Rinsch

Année : 2013
Durée : 118 minutes
Réalisateur : Carl Erik Rinsch 

Sorti en 2013, 47 Ronin, film réalisé par Carl Erik Rinsch, issue de l’Histoire japonaise, est un film audacieux risquant de plaire à nombre d’entre vous. Découvrez la critique de ce film alliant faits réels et magie au cœur de la société féodale nippone.

  

47-ronin

 

L’histoire des 47 ronin

Un homme, vengeance, vérité, amour, sorcière, honneur … Voici la recette de ce film. Il faut savoir que cette légende tirée de faits réels est extrêmement connue au Japon. Tout commence par la découverte d’une jeune garçon à la lisière d’une forêt de bambou. Il s’agit de Kaï, enfant, un demi sang, (mi japonais mi anglais) qui sera interprété par Keanus Reeves une fois l’introduction passée. Même devenu adulte, il n’est toujours pas accepté par ceux qui l’ont recueilli du fait de ses origines européennes. L’histoire débute réellement une fois le maitre de cérémonie du Shogun et le Shogun Tsunayoshi lui même, interprété par Cary-Hiroyuki Tagawa, sont arrivés à la ville du maître Asano, joué par Min Tanaka, en 1701.

Une femme aux yeux verrons entre alors en jeu. Interprétée par Rinko Kikuchi, celle-ci parvient grâce à la sorcellerie à rendre fou, voire paranoïaque le maître Asano. Celui blesse le maître de cérémonie Kira, joué par Tadanobu Asano, au cours de sa démence. Le Shogun décide de condamner le maitre Asano au seppuku, sorte de suicide utilisé par les samouraïs. Ils conservent ainsi leurs honneurs au cours de ce rite ancestral. Les 47 samouraïs deviennent ainsi des ronins, des samouraïs sans maître et sont banni des terres de leur ancien maître. Sentant le complot, les 47 ronin ainsi que Kaï décident de se venger quel qu’en soit le prix.

Kuranosuke Oïshi joué par Hiroyuki Sanada totalement dévoué à leur ancien maître ne tardera pas à aider Kaï, tout comme son fils, Chikara Ôishi, interprété par Jin Akanishi, le mari de Meisa Kuroki (Crows Zero, Crows Zero 2,…).

 

La critique du film 47 Ronin !

47 ronin a été de nombreuses fois adapté au cinéma et à la télévision, du fait du symbole de fidélité, de bravoure et de dévotion à leur maitre Asano. La culture japonaise repose beaucoup sur ces principes.

Les décors sont beaux, quant aux combats, ils sont fantastiques ! Le chorégraphe a fait un boulot formidable. 

Keanus Reeves dans le rôle de Kaï est inattendu mais remarquable. Bien qu’il soit habitué aux films demandant des capacités sportives intenses, il a dû s’entraîner deux mois afin de s’avoir manier le Kanata. En aucun cas durant le film, on ne se rend compte qu’il n’avait jamais touché à un sabre quelques mois avant le tournage.

 

47 ronin premiere

 

Autre fait qui m’a fait terriblement plaisir, le fait que les acteurs interprétant des japonais sont effectivement des acteurs japonais ! Cela a par ailleurs été un souci au niveau du tournage pour la choix de la langue, certains japonais ne parlant pas un mot d’anglais et inversement. La solution ? Le phonétique ! L’acteur Hiroyuki Sanada (Revenge, RingLe Dernier Samouraï,…), qui joue Oïshi, le chef des 47 ronin, a pu grâce à ce film, accomplir un de ces rêves. En effet, celui avait toujours espérer incarner Oïshi.

Quelle surprise de voir au début du générique de fin qu’il s’agit d’une histoire vraie ! Spoiler : Et que les tombes des ronin sont régulièrement lieu de pèlerinage. En effet, celles-ci sont visités tous les 14 décembre au cours d’une célébration. 

Une petite déception cependant concernant les scènes de combat que je trouve peu nombreuses et pas assez longues. J’en voulais plus ! J’aurai voulu qu’elles soient un peu mieux filmé avec des scènes au ralenti avec rotation à 360° par exemple. 

Je suis terriblement déçue que le film n’ai pas eu autant de succès qu’il aurait du recevoir. J’ai appris qu’il n’a pas énormément fonctionné aux États-Unis… Problème de culture peut être ?

 

Bande annonce de 47 Ronin 

Regardez la bande d’annonce, vous ne pourrez plus résister !

 

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