Ça y est déjà, nous sommes en 2017, repartie pour 12 mois de travail de cinéma et de grands films. Mais avant cela, est-ce que vous avez vu tous les films qui ont marqué 2016 ? Est-ce que vous pouvez les citer au moins ? Non ? Pas de soucis, on est là pour vous faciliter la tâche et rattraper votre retard. Allez hop, voici la review des 10 films qu’il fallait absolument voir en 2016.
Comme chaque année, avant de passer à 2017, quels sont les films qu’il ne fallait surtout pas manquer ? Découvrez nos gros coups de cœur de cette année 2016 qui nous ont fait accourir en salle et nous ont fait peur, rire, pleurer,… ! C’est parti pour notre top des films sorties en 2016 qu’il faut avoir vu !
Les 8 Salopards (film de Quentin Tarantino)
S’il y a un seul film à retenir de 2016, c’est celui là. Long de 2h45, le film de Tarantino nous emmène dans un western quasi totalement en huis-clos. Huit personnages (certains incarnés à l’écran par Samuel L. Jackson, Kurt Russell et Tim Roth) sont enfermés dans une auberge et vont devoir passer la nuit ensemble, une tempête éclatante dehors. Mais qui a de mauvaises intentions ? Pourquoi sont-ils là ? Nous vous laissons le découvrir vous-même !
Deadpool (Tim Miller)
Le film à succès du début d’année. Nouveau venu de l’univers Marvel, Wade Wilson est un mercenaire comme un autre. Mais a la suite d’une expérience qui tourne mal, il va développer des supers pouvoirs qui le font devenir Deadpool. Le reste de sa vie consiste désormais à se venger de son “créateur”. Je vous conseille ce film pour son nombre hallucinant de blagues (souvent noires) qu’il comporte. Même si vous n’êtes pas très sujet à rigoler pendant le visionnage de film (ça arrive d’être mauvais public :) ), Deadpool saura vous faire décrocher plus d’un sourire.
Warcraft : le commencement (Duncan Jones)
Warcraft était attendu depuis 2006 et n’a pas déçu la communauté de fan du jeu vidéo ni les néophytes du genre ! Rempli d’action et avec de superbes décors, le film fait le job, il propose un divertissement qui se laisse regarder et qui nous plonge dans un univers très vaste, qui risque d’engendrer pas mal de suite.
Les effets spéciaux, ainsi que le maquillage rendent les orcs plus vrai que nature et donnent un côté très “réaliste”.
Néanmoins, malgré un casting plutôt incroyable (Travis Fimmel, connu pour la série Vikings, Paula Patton, vue dans Mission Impossible : Protocole Fantôme et Hitch, Toby Kebbell aperçu dans Ben Hur et Les 4 Fantastiques), qui est plutôt impliqué dans le film, on n’arrive pas forcément à s’habituer aux nouveaux rôles qu’ils ont, par rapport à ceux qu’on les voit interpréter habituellement. Heureusement ça reste un défaut mineur, et le reste du film ne devrait pas vous décevoir.
Zootopie (Byron Howard)
Le dernier grand film des studios Disney. Zootopie devrait ranimer l’âme d’enfant qui sommeille en vous. L’histoire est très classique pourtant : Judy est une lapine qui devient agent de police, dans un commissariat remplis de mâles bien portant. Pour prouver sa valeur, elle va s’allier avec un mauvais souvenir d’enfance, le renard Nick. Ensemble, ils vont se rendre compte qu’un phénomène rend certains animaux fous alliés. Ils vont donc mener une enquête pour déterminer pourquoi.
Comme vous le voyez, rien d’exceptionnel, mais comme d’habitude, Disney réussit à transformer ce scénario basique en quelque chose qui se regarde avec plaisir, grâce à l’humour et aux bonnes idées disséminées tout au long de la pellicule.
Sausage Party (Conrad Vernon & Greg Tiernan)
Sausage Party est un dessin-animé pour adultes. Créé par Seth Rogen, il raconte l’histoire d’une saucisse. Oui vous avez bien lu, Frank et ses acolytes “vivent” dans un supermarché, en attente d’être choisis par les dieux humains pour être amenés au paradis. Seulement, ils vont découvrir que dans le monde des humains, ils finissent grillés dans une poêle. Avec l’aide de Brenda (un bout de pain), il va tout faire pour sauver tous les produits du magasin du malheur qui les attends.
Seth Rogen et sa bande ont rempli ce dessin-animé d’humour, et beaucoup de blagues font mouches. (Le fait que ce soit un dessin-animé pour adultes n’est pas un hasard ;) ) Plutôt court (moins d’une heure et demie), vous risquez de passer un putain de bon moment !
The Revenant (Alejandro Inarritu)
Attendu depuis des années, Léonardo Di Caprio revient dans le dernier film d’Alejandro Inarritu. Sachant toujours aussi bien choisir ses rôles, Di Caprio nous pond une performance de haut niveau (même si c’est le minimum qu’on attend de lui) qui lui a valu un oscar. Un jeu tout en psychologie et en courage qui donne parfois la chair de poule.
Le film en lui-même est un western (ça redevient à la mode décidément). Le soldat Hugh Glass (L. Di Caprio) est laissé pour mort par ses amis après un combat avec un ours. Il cherche donc à se venger de ceux qui l’ont abandonné à son sort.
La photographie de ce film est soignée par Inarritu, offrant de multiples paysages sublimes. De grands moments de cinéma sont également présents dans cette oeuvre, comme le combat avec l’ours, qui est, n’ayant pas peur des mots, LA scène de 2016.
Batman vs Superman (Zack Snyder)
Oui, le film a beaucoup été critiqué (plus ou moins avec raison), et c’est justement grâce a ça qu’il a marqué 2016. Gros succès au box-office, BvsS était chargé de mettre en place l’univers DC en un seul film. Une tâche évidemment impossible.
Le principal problème du film vient de ça, en voulant tout installer en voulant tout expliquer, on ne comprend plus quels sont les personnages et quels sont les enjeux de cet univers. Néanmoins, la version finale du film (qui n’est pas la même que celle sortie au cinéma !) corrige (légèrement) ce soucis en posant un peu plus le rythme.
Le principal enjeu du film n’est autre que Batman qui se demande si un super-héros d’origine extra-terrestre, Superman, est vraiment utile à l’humanité, vu les dégâts qu’il provoque sur son passage. Vous rajoutez un méchant qui veut profiter de ce conflit et vous avez votre film.
BvsS n’en reste pas moins un film regardable (quoi qu’on en dise) et qui pose quelques bases à l’univers DC, censé concurrencer Marvel. Nous verrons cette année si Wonder Woman et Justice League arrivent à confirmer tout cela.
Dernier train pour Busan (Sang-ho Yeon)
Alors pour le coup, personne ne s’attendait à d’aussi bonnes critiques autour du film “Dernier train pour Busan“. Réalisé par Sang-ho Yeon et doté d’un excellent casting coréen (Gong Yoo, Ma Dong-seok, Choi Woo-sik, etc.), le scénario est pourtant pas foufou : un père et sa fille prennent un train alors que le pays se fait ravager par une maladie qui rend les humains avides de chair humaine (et de cerveau peut-être ?!). Bref, les zombies débarquent en Corée et ils sont bloqués dans un train contaminé qui se rend dans la ville de Busan.
Ce qui rend ce film hors du commun, c’est qu’il a été pensé, scénarisé et réalisé par des coréens. Vous ne retrouverez donc pas les stéréotypes américains, les scènes ultras prévisibles, les personnages qui rendent fous etc. Voilà un film d’épouvante (qui ne fait pas très très peur, il faut l’avouer) sur le thème des zombies très crédible et original ! Certaines scènes sont époustouflantes ! Je ne serai pas étonné que “Dernier train pour Busan” devienne culte un de ces jours ! Amateurs du genre ? Foncez !
Les animaux Fantastiques (David Yates)
Vous avez aimé la saga Harry Potter ? Vous allez adorer la saga des Animaux Fantastiques ! (Des suites sont déjà prévues !)
Se situant dans les années 20 (donc avant Harry Potter), cette nouvelle saga nous invite à suivre Norbert Dragonneau, qui rentre d’un voyage où il a répertorié un bestiaire extraordinaire d’animaux fantastiques. Mais une série d’événements va l’obliger à faire une enquête policière, pour protéger le monde de la magie.
Eddie Redmayne (Une Merveilleuse histoire du temps, Les Piliers de la Terre,…), qu’on ne présente plus, interprète brillamment Norbert Dragonneau. On s’attache très facilement à lui, ainsi qu’au reste du casting, dont font partie Colin Farrell (True Detective) et Katherine Waterston (qu’on verra dans Alien Covenant en 2017).
La photographie du film est époustouflante. Tout est calqué sur l’ambiance des années 20, des décors aux costumes, en passant par les véhicules !
10 – Cloverfield Lane (Dan Trachtenberg)
Suite indirecte du Cloverfield de Matt Reeves sorti en 2008, 10 Cloverfield Lane est sorti sans faire de bruit début 2016. Fini la panique de fin du monde qu’on trouve dans tous les films posts-apocalyptique, nous avons ici le droit à un huit-clos.
L’héroïne du film, Michelle, est victime d’un accident de voiture pendant la nuit. Elle se réveille enchaînée dans une sorte de bunker, appartenant à Howard, qui lui affirme lui avoir sauvé la vie d’une catastrophe mondiale. Michelle ayant du mal a le croire, elle cherche à s’évader par tous les moyens.
Alors, que vous fait penser ce scénario ? Howard est-il un psychopathe ou seulement quelqu’un de censé qui se protège contre le danger extérieur ? Cette question que nous nous posons, fait planait un climat pesant pendant de longues minutes, le huit-clos renforçant cet aspect d’enfermement et de doutes, nous plongeant dans la peau du personnage de Michelle.
Le Monde de Dory (Andrew Stanton & Angus MacLane)
Dix ans après “Le Monde de Nemo“, les studios Pixar nous donnent une suite à cet univers, en mettant Dory, le poisson bleu qui oublie tout, en personnage principal.
Dory a donc oublié où sont ses parents, et même qui ils sont ! Avec l’aide de Marin et Nemo, elle va partir à leur recherche.
Gros succès au box-office français avec plus de trois millions d’entrées, “Le Monde de Dory” n’est pourtant rien d’autres que “Le Monde de Nemo“, mais avec les rôles de Dory et Nemo inversés. Le gros du scénario est identique, et seules certaines blagues par-ci par-là nous permettent de différencier les deux films.
Tout n’est toutefois pas à jeter. Le personnage de Hank est une réussite, apportant l’humour nécessaire pour les enfants. Les images et animations sont également superbes, mais c’est la moindre des choses avec Pixar.
The Danish Girl (Tom Hooper)
Film de Tom Hooper, The Danish Girl raconte l’histoire d’un couple, joué par Alicia Vikander et Eddie Redmayne, dont l’homme s’amuse à s’habiller en femme et à se faire appeler “Lili” quand ils vont dans des soirées mondaines.
Cependant, l’homme va vite prendre le personnage de Lili à cœur, et demandera à subir une opération pour définitivement changer de sexe. Il devient ainsi le premier transgenre connu.
Dans un rôle si compliqué, Eddie Redmayne, qui incarne Norbert Dragonneau dans Les Animaux Fantastiques, s’en sort admirablement bien. Son jeu et ses mimiques sont parfaitement adaptés à un homme qui se cherche, qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Dans la ligné d’Une Merveilleuse Histoire du Temps, il nous montre qu’il est devenu une valeur sûre d’Hollywood.
Alicia Vikander, complète le couple via un jeu, elle aussi extraordinaire, qui nous fait ressentir tout ce dont une femme peut accepter par amour pour son mari, mais aussi ses moments de détresses face à ces incompréhensions.
Avec une photographie magnifique (les vues extérieures sont a couper le souffle) et des costumes d’époque sublimes, The Danish Girl est le biopic de l’année. Alicia Vikander a d’ailleurs été oscarisée dans la catégorie “Meilleure actrice dans un second rôle”.
BONUS : Julieta (Pedro Almodovar)
Ce film n’a pas vraiment marqué l’année – il est même passé assez inaperçu – mais je vous le met car c’est un de mes coups de coeur.
Alors que Julieta s’apprête à quitter définitivement Madrid, elle croise, par hasard, Bea, une amie d’enfance de sa fille Antia. Bea lui apprend qu’elle a croisé Antia une semaine plus tôt. Julieta reprend alors espoir de revoir sa fille, dont elle n’a plus de nouvelles depuis de nombreuses années, et lui écrit une lettre pour dévoiler ce qu’elle a sur le coeur.
Julieta est le film le plus émouvant que j’ai eu l’occasion de voir en 2016. L’incompréhension d’une mère qui cherche à comprendre pourquoi sa fille l’a effacée de sa vie, et la force qu’elle met pour essayer de la retrouver, sont incroyables à voir. L’actrice Emma Suarez, qui incarne Julieta, joue le rôle d’une mère rongée par le chagrin à merveille.
La force de ces images sera vous convaincre, j’en suis sûr. Et puis, voir autre chose que des films français ou américains, fait du bien de temps en temps.
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