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Sorti en 1994, Pulp Fiction est réalisé par le célèbre Quentin Tarantino à qui l’on doit également Kill Bill, Django Unchained ou encore Inglorious Basterds. Dès sa sortie, ce film généra un véritable raz-de-marée de spectateurs et participa à faire connaître Tarantino auprès du grand public. Aujourd’hui, Pulp Fiction est toujours considéré comme l’un des films les plus cultes de tous les temps et ça, ça valait bien une critique Gold’n Blog par une experte du genre !
Pulp Fiction : le film de Quentin Tarantino
Pulp Fiction retrace les aventures de deux tueurs à gages, d’une junkie, d’un boxeur un peu trop violent et d’un big boss mafieux loin d’être commode, dans le cadre de trois histoires qui s’entremêlent. Oui, moi aussi ça me paraît bien compliqué. Aussi pour simplifier, Tarantino les classe en différents chapitres de telle sorte qu’il est possible de suivre l’une des trois histoires sans être perdu(e). Ainsi, chacune d’elles fonctionne comme un court-métrage. Alors, certes, cela pourra déconcerter ceux pour qui un film doit avoir un début, un milieu et une fin, mais pour ceux qui souhaitent juste profiter d’un film, de son univers et de son esthétique, je vous assure que vous allez vous régaler ! En effet, Tarantino parvient à s’écarter du schéma classique de scénario. Mais alors, sur quoi repose le film ma bonne dame ? Et bien sur tout le reste !
Pour mieux comprendre, il est temps d’aborder les personnages, l’un des meilleurs éléments de Pulp Fiction. Commençons par nos deux tueurs à gages que l’on rencontre dans les premières minutes du film. Jules, incarné par Samuel L. Jackson (Django Unchained, Kingsman, Chambre 1408) et Vincent, joué quant à lui par John Travolta (Grease, La fièvre du samedi soir), tuent sous contrat les personnes désignées par Marcellus Wallace (Ving Rhames), le “big boss”. Malgré leur statut de maniaques de la gachette, il s’agit de personnages plutôt drôles et sympathiques aux conversations toujours insolites (l’une d’elles porte sur le caractère érotique ou non du massage de pieds).
Ensuite, Mia Wallace, interprétée par la sublime Uma Thurman (Kill Bill 1 & 2, Nymphomaniac, Batman et Robin), intervient dans le chapitre suivant. Elle joue la femme de Marcellus Wallace dont Vincent doit s’occuper, c’est-à-dire participer à des sorties avec elle (donc rien de sexuel, désolé !). Le petit hic, c’est que Mme Wallace a un certain penchant (incontrôlable) pour la cocaïne !
Puis, c’est autour de Butch Coolidge, le boxeur joué par le génial Bruce Willis (Die Hard, Sin City, Sixième Sens) d’entrer en scène. Après un KO plutôt inattendu, les événements (de plus en plus sanglants) s’enchaînent jusqu’à une chute encore plus inattendue (la devise de Gold’n Blog : pas de méchants spoilers !).
Puisque je risque de ne plus du tout être objective (oui je l’étais déjà pas beaucoup), voici ma critique de Pulp Fiction.
Pulp Fiction : la critique
Comme vous vous en doutez, Pulp Fiction fait partie de mes films préférés. Réalisé par un véritable maestro, ce film bat tous les records en matière de coolitude : l’humour y est ultra-présent à travers les conversations de Jules et Vincent, mais aussi dans certaines situations où l’humour noir ou cocasse donne beaucoup de pep’s à la scène et un certain décalage. Il ne faut pas oublier que chez Tarantino, la mort, qu’elle prête à rire ou qu’elle soit un prétexte pour surprendre le spectateur, n’est jamais grave. Si elle intervient, les héros pourront toujours se venger comme il faut (cf Kill Bill et Django Unchained).
Autre point inséparable de l’humour, les punchlines font partie des points forts du film : en effet, dans Pulp Fiction, les personnages ont beaucoup de choses à dire, et ils le disent bien : pour preuves, le monologue de Jules reprenant un verset de la Bible (Ezechiel 25, verset 10) ou encore celui de Marcellus Wallace s’adressant à ses bourreaux. D’ailleurs, plusieurs de ces phrases sont vite devenues cultes !
Enfin, la musique est indissociable de Pulp Fiction : particulièrement respecté pour ses bandes originales de film, Tarantino s’en donne à coeur joie dans le film. Par exemple, on y retrouve Kool & The Gang pour un Jungle Boogie tellement funk qu’il ferait danser les morts, Al Green pour un morceau soul très langoureux, ou encore You never can tell de Chuck Berry, bande son du twist le plus célèbre du cinéma entre Vincent et Mia.
Drogues, sang, violence à outrance, … Pulp Fiction est un film de gangsters bien pêchu qui peut toutefois heurter les plus sensibles d’entre-vous ! Attention, vous n’en sortirez pas indemnes ! Pour les amateurs de Tarantino et de films violents en général, réjouissez-vous !
Pulp Fiction : les informations
– Pulp Fiction a coûté 8,5 millions de dollars et en a rapporté 214 millions, ce qui en fait le film indépendant le plus rentable de l’histoire du cinéma.
– Halle Berry avait auditionné pour le rôle de Mia Wallace mais Tarantino a préféré convaincre Uma Thurman de rejoindre le casting. Aujourd’hui, il se murmure qu’une romance se serait finalement nouée entre l’actrice et le réalisateur. Vers une happy end ?
– Le serveur qui vient prendre les commandes de Mia et Vincent au Jack Rabbit Slim’s n’est autre que Steve Buscemi, que l’on peut voir dans Reservoir Dogs mais aussi et surtout dans la série Boardwalk Empire où il tient le rôle-titre.
– Au Québec, Pulp Fiction a été traduit par … Fiction Pulpeuse (oui un nom parfait pour un film de boules, j’entends bien !)
– En réalité, Mia et Vincent n’ont jamais gagné le célèbre concours de twist! En effet, on entend dans une autre scène que le trophée a été volé.
– Pulp Fiction a obtenu la Palme d’Or au festival de Cannes en 1994, rien que ça !
– Les Simpsons et les Guignols de l’info ont parodié Pulp Fiction dans un de leurs sketchs.
Pulp Fiction, la bande annonce
Besoin de vous faire une idée plus précise du chef d’oeuvre qu’est Pulp Fiction ? Alors, voici la bande-annonce du fillm (et après ça on fait comme Fonzie, on reste cool, ok ?)
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